L’âge n’est plus et ne devrait plus être un obstacle ni un handicap. C’est une révolution culturelle. Et vivre long- temps n’est pas une utopie, à condition que l’on soit indemne de toute pathologie chronique ou silencieuse. Et à condition que l’on s’y prenne à temps, avant que les « dégâts » ne soient déjà faits et que notre « capital jeunesse » ne soit trop entamé. On y arrive à petits pas et avec discrétion. Parce qu’on a encore des difficultés, d’un point de vue culturel, à revendiquer le droit à la jeunesse. Pourtant, les frontières de la « vieillesse » et du 3e âge ont nettement reculé.

Mais à quel prix ? En 2001, plus du quart des médicaments prescrits étaient encore destinés aux plus de soixante- cinq ans – sept millions aujourd’hui, plus de quinze millions en 2050. Ceux-ci consomment quotidiennement et en moyenne cinq à six médicaments. Cette consommation excessive traduit manifestement un état de santé précaire. Elle est le reflet d’un mauvais vieillissement responsable de souffrance, de troubles dégénératifs et de maladies qui pour- raient être, en grande partie, évités ou retardés grâce à une politique de prévention du vieillissement pathologique. Cette prévention ne devrait pas être un « luxe » mais plutôt une condition indispensable pour rester en bonne santé. Voici une partie de notre philosophie.

Vivre plus longtemps  ? En meilleure santé grâce à notre approche

De nombreuses personnes redoutent le temps qui passe et ont parfois l’impression qu’il leur échappe. Nous sommes conscients que ce qui reste à vivre n’est pas infini ni suffisant. Mais nous sommes décidés à le vivre pleinement, le plus longtemps possible, en pleine possession de notre santé et de notre lucidité. Car bien vieillir, c’est aussi mieux vivre.

Demeurer valide, lucide et en pleine santé. Nous y songeons secrètement.

Le plus important ? Jamais regretter sa vie.

Nous avons cette envie d’être toujours présent pour profiter davantage de nos proches . Une présence lucide et non pas un poids psychologique. Une présence active et non pas une charge morale. En somme, un altruisme conjugué qui ferait fi des barrières physiques générationnelles, souvent handicapantes.

Comment faire du vieillissement un acte de vie à part entière et non pas un renoncement progressif en tous domaines ? Comment assumer les évolutions de l’organisme afin qu’il affronte dans les meilleures conditions les pièges qui fragilisent une vie ? Nous y voyons une réponse évidente : prévenir plutôt que guérir. Notre approche par de là.